Test - Nidhogg, c'est l'heure du d-d-d-duel !

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Rédigé par At0mium, publié le 14/01/2014, modifié le 15/01/2014
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Ah, Nidhogg ! Ce jeu de Mark Essen qui a tant fait parlé de lui depuis quelques années, si bien que certains ne l'imaginaient pas sortir un jour. Et bien ça y est ! Le voila sorti sur Steam, prêt à nous régaler et à nous faire hurler devant notre ordi en pestant contre "la manette" ou tant d'autres excuses qui ne remettent absolument pas en cause notre skill contre d'autres joueurs. Ready ? Fight !

C'est l'heure du d-d-d-d-d-d-duel !

Après moult teasers, trailers et visuels, il est enfin là ! C'est avec impatience que l'on attrape sa manette, on branche le tout et... combat ! Dans Nidhogg il est question de combat mais surtout de duels. En effet, on incarne un maître de la lame qui devra en découdre avec un autre guerrier, mais notre objectif ne se limite pas à le tuer. Le vrai but du combat est de se rendre à la limite de la carte, qui est coupée en 7 tableaux : un central où le combat débute, et trois autres de chaque côté. Lorsque vous jouez le personnage de gauche, il faudra donc pousser celui de droite et le vaincre autant de fois que possible pour atteindre la limite droite du terrain. Facile ? Pas tant que ça. Si l'attente de ce titre s'est faite sentir, c'est principalement grâce aux promesses d'un gameplay ultra-nerveux et exigeant à souhait. Verdict ? 

Prince of persia. En mieux.

Dans ce titre, tout est dit. Le système de combat est très proche de celui du tout premier Prince of Persia sorti sur Apple 2. Lorsque votre épée touche votre adversaire, elle le tue. Par contre, vous imaginez bien que presque 25 ans (aïe !) plus tard, on est capable de bien meilleures choses en matière de duel au sabre. Ce sont donc tout un tas de features qui viennent étoffer le gameplay pour, disons-le, le rendre carrément jouissif. En effet, malgré le côté old-school des graphismes, on assiste là à des affrontements violents et brutaux. Premièrement, il sera possible de positionner son arme sur trois niveaux de hauteur, afin de frapper sans que votre adversaire puisse se protéger (car deux épées de même hauteur s'entrechoquent). Deuxièmement, il est possible de lancer son sabre de la façon la plus sauvage qui soit pour continuer le combat à mains nues. Coups de poing, coups de pieds plongeant après un saut, balayette, tout est permis ! Il sera d'ailleurs possible de récupérer son arme au sol au moyen d'une roulade des plus stylées, et l'ensemble de ces éléments permet des duels de grande classe. Mais le contenu dans tout ça ?

Divekick, en pire. 

Hélas, à part un mode arcade présentant les cartes et un mode tournois pour vous éclater avec vos potes à la maison, vous n'aurez pas grand chose à faire dans ce Nidhogg. Qu'on se le dise, ce n'est pas un grand mal en soi car c'est tout à fait le genre de titre que l'on sort pour animer des soirées entre joueurs. On pourra tout de même être un peu déçu du manque d'imagination de Mark Essen pour occuper le joueur. À savoir également, l'intelligence artificielle n'est vraiment pas intéressante à combattre et on se lasse du coup très rapidement des parties contre l'ordinateur. En revanche, on pourra saluer l'initiative de proposer un mode Versus en ligne, qui pourrait bien vous occuper des heures. En tous cas une chose est sûre, ce titre a sans doute un bel avenir devant lui malgré son prix peu attractif (14 €, tout comme Skullgirls à titre d'exemple) il saura sans doute séduire un public niche qui fera vivre le soft au sein d'une communauté de duellistes aguerris !

Exigeant
Clairement destiné à un public cible, Nidhogg n'en demeure pas moins fun et agréable à jouer. Comme quoi, les pixels peuvent encore nous surprendre de par leur violence, et ce grâce à une prise en main rigoureuse mais intuitive. Faute à une I.A. plutôt bancale, on n'appréciera pas forcément le concept en solo ; c'est en soirée avec de bons potes qu'il se savoure. Mark Essen nous aura bien fait attendre, mais il faut bien admettre que les promesses ont été tenues. Le seul regret que l'on puisse avoir toutefois est le fait qu'il n'ait eu que si peu d'ambition sur le plan du contenu !
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