Dans la famille des point’n click se revendiquant héritier de l’époque Lucas Arts, nous demandons le petit-petit-petit fils, Gibbous - A Cthulhu Adventure du studio roumain Stuck in Attic. Ambiance décalée, humour noir et absurde, toutes les promesses d’un Full Throttle ou d’un Sam et Max des temps modernes sont réunies. Mais les bonnes intentions font-elles de bons jeux d’aventure ?
Un trio de choc
C’est sur Kickstarter qu’il faudra vous rendre si vous souhaitez vous penchez sur le cas de Gibbous, un point’n click à la patte graphique flatteuse qui tente, une fois n’est pas coutume, d’en appeler aux âmes généreuses pour se faire financer. Fort d’un scénario saucé aux acolytes de forces obscures et au Necronomicon –le fameux ouvrage imaginaire tiré des nouvelles de l’auteur H. P. Lovecraft – Gibbous tente de jouer la carte de « l’horreur » sous couvert d’une direction artistique cartoonesque et d’une bonne dose d’humour.
Par ailleurs, ce n’est pas un personnage mais bien trois que nous allons avoir l’occasion d’incarner tour à tour : Don R. Ketype, un détective privé payé pour retrouver le Necronomicon, Buzz Kerwan, un libraire trop curieux et Kitteh, un chat qui s’est vu doté de la parole et d’un look plutôt badass grâce à la magie noire du Necronomicon en possession de Buzz. Vous suivez ? Sans avoir plus de détails sur le scénario, on imagine très bien les nombreuses situations cocasses qui peuvent ressortir de ce trio mal assorti.
Du point’n click traditionnel, ni plus ni moins
Si vous cherchez un gameplay de point’n click dépoussiéré et revisité, passez votre chemin puisque aucune nouveauté majeure n’est à attendre pour Gibbous. Le principe sera toujours le même, à savoir chercher des objets dans le décor et procéder aux bonnes associations pour résoudre des énigmes. Petit plus : chaque tentative pour combiner tel et tel objet se soldera par toute une variété de commentaires désopilants. Un supplément accessoire certes, mais toujours aussi indispensable en vérité. Afin de faciliter le jeu, une sauvegarde automatique de notre progression est également prévue, ce qui laisse éventuellement une porte ouverte à la mort en jeu.
Prévu pour mai 2017, Stuck in Attic demande un peu moins de 40.000 francs suisses pour financer Gibbous, sachant que plus de 30.000 piécettes ont déjà été réunis. Pour les plus curieux, une démo est d’ores et déjà disponible en téléchargement sur Windows, Mac et Linux. Ne vous privez donc surtout pas d’essayer ce jeu d’aventure fort prometteur avant de lui verser vos économies !
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27/11/240
Comments
Tips : Si un jour vous tombez sur un projet de crowd founding un peu exotique, et que la monnaie de référence vous est inconnue, vous pouvez taper " XE " dans google.
Le premier résultat vous emmène directement sur une page de conversion.
Il y a beaucoup de devises différentes (peut être même toutes ?) des plus drôles (dédicace au Ngultrum du Bhoutan et au Dong vietnamien) aux plus imprononçables (comment ça se dit le Hryvnia ukrainien ?).
Il y a même l'équivalent du Bitcoin, et d'une once d'or, d'argent ou de palladium...
C'est marrant de voir un peu les différentes monnaies dans le monde... enfin moi ça me fait marrer...
Décidément notre Euro manque autant de fun que d’originalité ou de classe. :/
Maintenant la question c'est : est-ce que quelqu'un à la moindre idée de à quoi peut bien ressembler le palladium, et qui s'amuse à commercer avec ça ?!
Bref en l’occurrence, 1 Franc suisse équivaut à peu près à 0,91 Euro.
Et donc ce projet demande l'équivalent de ~36420 €.
J'ai retiré le point d'interrogation entre parenthèse parce qu'apparemment, il prêtait à confusion. Ce n'est pas par méconnaissance que je l'avais ajouté mais pour souligner son caractère inhabituelle (une grande partie des Kickstarter se font en dollars). C'était maladroit mais je ne suis pas sûr que ça valait les cinq minutes que tu as perdu à rédiger ton commentaire
Ah okay, j'avais pas compris... :FailFish:.
Bah, les 5min c'est moi qui les ai perdues en digressant inutilement à raconter des bêtises. En allant droit au but l'info vaut le coup d'être partagée. Si ça a pu aider quelqu'un alors tant mieux. : )
Par contre effectivement, maintenant que tu le soulignes, c'est assez étonnant comme choix de demander des francs suisses plutôt que des dollars. Je n'y avait pas réfléchis, mais quand on se destine à la vente internationale je suppose que c'est le plus "logique"...
Peut être que le studio milite contre la domination américaine sur le marché mondial... ou pas ?
Hum, après on voit aussi trainer régulièrement des projets en dollars canadiens ou en livres...
Je me demande si une monnaie étrangère ou peu connue a des effets sur les dons ? ... ça doit être assez difficile à déterminer par contre. La réussite ou non d'un kickstarter n'est déjà pas évidente à cerner dans son ensemble...
Non mais t'inquiète fallait être clairement dans ma tête pour comprendre que c'était une sorte de blague. Pour la devise, c'est effectivement rare mais je suppose que c'est un choix opéré à la base par les développeurs par rapport à un quelconque taux de change. C'est une intéressante question qui mériterait d'être élucidé
Merci pour l'astuce - XE !