Je ne suis pas en total désaccord avec toi concernant l'OST ça colle effectivement à l'ambiance de chacune des zones, c'est plutôt varié mais je pense qu'il s'agit plus d'un feeling personnel. Je n'ai pas été touché pat l'OST de Tetrobot. Sur Escape Goat ou sur Gunpoint j'ai vraiment senti quelque chose, au point d'envoyer certaines tracks dans ma playlist perso, ce n'est cependant pas le cas avec Tetrobot & co. Prochain Titre à passer par la case "test" Goscurry.

Seconde tentative au dur exercice qu'est l'écriture de test et je me laisse cette fois-ci tenter par Goscurry.

Pour faire simple, Goscurry est un jeu de type Runner crée par Daniel Giardini, dans lequel le joueur prend le contrôle d'un petit vaisseau (6 modèles à débloquer) avec lequel il devra parcourir la plus longue distance possible sur une route qui se construit de façon aléatoire.

La couleur est annoncé et dès le lancement du jeu le premier écran auquel on est confronté est un message de mise en garde : "This game is hard". Juste de quoi nous mettre un peu de pression et nous placer dans le bon état d'esprit pour relever les défis qui se dresseront devant nous. Il faut avouer que le créateur de Gosccury (Daniele Giardini) ne pèse pas ses mots et que le jeu dans une certaine mesure est effectivement assez difficile. Il propose 5 modes de jeu dont 1 à débloquer, le mode training, hard, pro, freak et paranoid chacun proposant plus ou moins sa spécificité.

Au début je dois avouer m'être ennuyé ferme. Le mode training n'est qu'une succession de tuiles s'empilant les unes en avant des autres de façon aléatoire et au final n'apporte selon moi pas grand chose. En fait, le mode hard aurait tout aussi bien pu faire office de mode training/tuto. Ce dernier quand à lui, fait apparaître de premiers obstacles et apporte un petit challenge sympa, nous permettant par la même occasion de faire faire quelques cabrioles à notre petit vaisseaux. Votre sens du timing sera par la même occasion mis à rude épreuve.

Lorsque j'ai découvert goscurry, d'ailleurs on peut toujours lire un argument similaire sur le site officiel du jeu on parlait de la possibilité de débloquer d'innombrable villes dans lesquelles nous ferions virevolter notre appareil...Je suis plutôt dubitatif, on ne ressent pas de rèels changements au fil de notre avancement, les villes possèdes peut de détails, se ressemblent beaucoup. Bref j'ai un peu de mal à comprendre l'importance d'un tel argument. Malgré tout la DA de goscurry est super agréable et l'ambiance aussi bien sur le plan visuel que sur le plan sonore concorde parfaitement et n'offre que du bon.

Après plusieurs essaies, la satisfaction de faire grimper la jauge de score et l'ambition d'aller toujours plus loin, toujours plus vite je reçois ma première réelle "clac" en mode pro. Si dans le mode hard nous avions à faire à une caméra en mouvement dans ce nouveau mode (ainsi que les modes suivants) la caméra est bel et bien fixe ce qui change littéralement la façon de jouer. Et soyons honnête, c'est relativement bien pensé car, et je parle ici à titre personnel, ça vous force le cerveau! Un bel exercice en somme et le challenge est de taille puisque pour progresser en terme de "rank" il va falloir atteindre des objectifs bien précis en terme de score et rien qu'en mode hard il va déjà falloir s'attacher la tuque (le bonnet quoi!).

Il faut avant tout garder à l'esprit que Goscurry est un runner et donc indéniablement le tout devient très vite répétitif. Heureusement, les défis sont de tailles et aussi bien pour les amateurs de scoring que pour les simples joueurs du dimanche il y à de quoi faire et aucun doute que Goscurry sera vous tenir en haleine pour quelques heures au moins. Je vous le conseil ;)