Je parle du public des chroniques Nival, pas du public de JVC de manière générale. Par définition, une chronique est un contenu qui revient régulièrement donc clairement orienté vers un public fidèle (à une thématique ou à une personne). Qu'il n'y ait pas qu'un seul public sur JVC et que celui-ci fluctue avec le temps, on est complètement d'accord. D'un point de vue statistique, si la chronique reste plus longtemps en première page, elle a plus de chance de capter plus de monde. Mais Itooh l'a fait remarquer, seul un titre intéressant du point de la personne va la capter vers ce contenu. Les personnes qui picorent risquent donc de ne pas être attirées par ces contenus de qualité ou nécessitant une implication plus grande, et ce quelque soit le temps pendant lequel le titre reste en première page. Je parle sous contrôle d'Atomium mais je crois que le public de "L'univers du jeu indépendant" ou des lives "Marginal Gamers" a toujours été relativement limité par rapport au volume global mais constitué principalement de fidèles. Je suppose que c'est aussi le cas pour les autres chroniques.
On ne m'enlèvera donc pas de l'idée que pour le cas précis des chroniques, Webedia et JVC ne partagent pas toute la responsabilité. Tu as donné un exemple toi même. Je te cite:
Pour tout dire, à un moment où j'ai commencer à venir assez assidument sur Indie Mag, et bien moins sur JVC, et conséquence de cela à ne plus être aussi fidèle que je le fus à l'"Univers du jeu indépendant", j'ai eu l'impression à un moment que la chronique avait été arrêtée, jusqu'à ce qu'un jour, par le plus grand des hasards, je la vois apparaitre sur la page d'accueil, parce que je m'étais connecté pile dans la très brève fenêtre de temps où elle était affichée............. (il me semble qu'à ses débuts, chaque nouvelle itération restait dans les gros titre jusqu'au lendemain de sa parution, non? ce qui avait forcément un impact sans commune mesure!)
Tu savais qu'il y avait une chronique de l'Univers du Jeu Indépendant et pourtant tu n'as pas cherché à savoir si elle existait encore. Et pourtant tu ne sembles pas faire partie des gens qui zappent les contenus.
Cela peut vouloir dire que le public est allé voir ce même contenu ailleurs et ce serait donc bon signe.
Mais si cela veut dire que certaines personnes ont décidées de ne plus aller sur JVC par principe parce que "Webedia, c'est le mal" alors je ne suis pas d'accord.
Parce quand je lis plusieurs fois, "je m'inquiète pas pour Untel ou Untel, ils sauront bien se débrouiller", je ne trouve pas cela complètement responsable. Démarcher des entreprises pour vendre son concept, négocier, monter un partenariat fiable, se lancer en indépendant, c'est énormément de travail en plus de produire du contenu. Donc si tous ces chroniqueurs doivent faire le travail supplémentaire, ça n'est pas non plus anodin.
Je préfère partir sur une note positive et penser que les internautes ont choisis de s'orienter vers du contenu de qualité en allant vers des sites comme IndieMag.
Je crois que tu as une vision vraiment trop théorique et schématique.
Notamment dans l'axe principal de ton analyse quand tu dis "par définition, une chronique est un contenu qui revient régulièrement donc clairement orienté vers un public fidèle".
Ça ne veut à mon sens pas dire grand chose. Qu'est-ce que c'est un public "fidèle", et au final au-delà de l'idée que ce serait (selon toi en tout cas) un coeur de cible du concept de chronique, as-tu des chiffres concrets qui illustrent donc cette présumée prépondérance des "fidèles" dans l'ensemble du flux de visiteur qu'elles représentent?
A mon avis, le principe d'audience "fidèle" (en terme de notion binaire) est autant conceptuel qu'inapplicable à une analyse de la réalité.
Dans le public des chroniques, tu vas trouvé tous les profils entre:
1- le fan qui ne rate aucun épisode
2- celui qui apprécie et qui regarde "régulièrement" (mais qui pour une raison ou une autre manquera un épisode de-ci de-là)
3- celui qui apprécie occasionnellement, surtout quand le sujet lui plait
4- celui qui regardera sans désintérêt s'il tombe dessus
5- celui qui cliquera dessus sans avoir aucune idée de quoi il retourne mais qui aura été ponctuellement attiré par la présence en encart de une
Entre le cas 1 et 5, facile de savoir qui est "fidèle", mais entre les cas 2, 3 et 4, où situer la limite? Au final pour être qualifié d'auditeur fidèle, il faut avoir suivi 100% des épisodes? 80% des épisodes? au moins 50% des épisodes? Au moins 30% des épisodes? (ce qui n'est déjà pas si mal, 1/3 des épisodes)
Donc je pense qu'il faut plutôt considérer un "degré de fidélité" qu'une "fidélité".
Mais surtout, quelle PROPORTION de l'audience des chroniques chaque catégorie représente-t-elle? La fanbase qui ne manque pas un seul épisode est finalement probablement marginale en dépit du fait qu'elle forme un noyau dur ...ou du moins devrait avoir vocation à l'être si on veut faire de sa chronique une chronique populaire, et non pas réservée à un public de niche ultra-restreinte: si on a plus que ce public là, en fin de compte la chronique ne porte donc plus.
Or si tout ce qui a trait à la visibilité n'aura effectivement pas d'influence sur le comportement de la catégorie "1" (qui ira de toute façon voir tous les épisodes quitte à creuser les méandres du site pour les trouver), elle conditionnera avec une importance croissante le comportement des autres catégories de public (jusqu'à être l'unique déterminent pour la catégorie "5"). Et la masse du public final pourra au final être constitué essentiellement des catégories 4 et 5 si le flux de visiteur sur le site est massif, et la chronique particulièrement mise en avant!
P.ex si j'ai une chronique avec 100 afficionados qui ne ratent pas un épisode, et qu'à coté de ça la mise en avant sur le site fait que 0,1% des visiteurs indifférents ira quand même la voir "par hasard", si le site cumule 1.000.000 de visiteurs pendant ce temps d'exposition, l'audience complètement occasionnelle représentera 10 fois plus de monde que le groupe des plus fervents fidèles...
Et je ne parle pas des catégories 2 et 3 qui constituent peut-être le vrai gros de l'audience, et qui reste influencée par la visibilité.
Tu cites mon témoignage, et tu as du voir sur ce topic que je ne suis pas le seul à rapporter le fait que j'ai pu être conditionné par la façon dont sont ou non mises en avant les chroniques sur le site, alors que je pense qu'ici nous sommes quand même représentatif d'une part plutôt "fidèle" de l'audience, et limite déjà marginale dans sa fidélité par rapport à la masse des internautes. Ce n'est peut-être pas à négliger dans ton analyse.
Mais si cela veut dire que certaines personnes ont décidées de ne plus aller sur JVC par principe parce que "Webedia, c'est le mal" alors je ne suis pas d'accord.
Là encore, je pense que ta vision est caricaturale et erronée.
La masse de ceux qui désertent (et invitent à déserter) JVC depuis l'acquisition par Webédia ne sont pas à mon avis des personnes qui détestent Webédia "par principe" et donc invitent à un boycott dogmatique.
Peut-être qu'il y a eu au tout départ un courant (mais là encore marginal) de personnes poussant ainsi à une presque insurrection avant même d'avoir pu voir comment les choses allaient réellement tourner ; peut-être d'ailleurs serait-il hâtif de les voir comme des réactionnaire extrémistes et que, non pas adoptant cette attitude "par principe", cela leur était inspiré par une connaissance ou du moins une compréhension assez clairvoyante de la façon dont la gestion annoncée pouvait entrainer des dérives déplorables ; ou pas , mais peu importe.
Au final l'évolution qui a eu lieu a eu lieu, et je pense que de plus en plus de personnes ont senti monter en eux un sentiment d'exaspération légitime, basée sur des convictions et des sentiments propres, pas sur un attachement dogmatique à des "principes" pré-établis, et se sont peu à pas rattachés au mouvement contestataire initial (que celui-ci fut donc d'emblée fondé ou non). Donc non, je ne crois pas que la majorité des appels au "boycott" soit le fruit de réactions mécaniques et pavloviennes sur la foi de principes moraux bien-pesants, mais l'expression d'un sincère mécontentement, fruit de consternantes constatations et non basé sur de fumeux a priori.
Moi même (plutôt libéral dans l'âme, si si ) j'ai fait parti de ceux dénigrant gentiment les premiers levés de boucliers lors de l'arrivée de Webédia, considérant que certaines personnes faisaient des raccourcis faciles et bien franchouillard "grand groupe = le mal", "argent = pas bien", et que au contraire tout cela pouvait être bien bénéfique au développement de JVC.
Maintenant, de pus en plus abasourdi par la tournure que prennent les choses, et plus encore par la certaine indifférence qu'elles semblent pourtant susciter (car il ne faut pas être dupe, si un courant de contestation gronde et enfle, il est très loin de représenter la pensé de la majorité des utilisateurs), je me retrouve à exprimer à mon tour mon mécontentement profond. Mais c'est bien après avoir jugé sur pièce, et avec mes convictions propres. Et d'ailleurs si cela va dans le même sens qu'un certain courant contestataire, tant mieux que je ne me retrouve pas le seul à être scandalisé, mais je ne m'y sens pas du tout rattaché.
Et je pense qu'au final la plus grande partie de ceux exprimant ce même dégout de la situation actuelle sont dans le même cas que moi (mais peut-être me trompé-je particulièrement sur ce point?).
Par fidèle j'entends une personne plus ou moins attachée à une thématique, une personne, un univers donnés.
Que cette personne vienne toutes les semaines ou une fois par mois, elle sait que la chronique existe et qu'elle est par définition destinée à durer. Je trouve au contraire que c'est très pragmatique et concret. Quand on voit une série à la télévision, on n'a pas besoin de la suivre assidûment pour savoir que c'est une série et donc qu'elle reviendra à un autre moment. Si on a une certaine forme d'attachement à la série (plus ou moins forte), on la suivra plus ou moins souvent mais on n'aura pas besoin de nous rappeler en permanence qu'elle existe. Mais contrairement à la télévision, il est beaucoup plus facile de retrouver les chroniques sur JVC qu'une série télé lambda. Il suffit d'aller sur le menu "chroniques" sur la page principale. Donc je n'accepte pas l'excuse du conditionnement pour les chroniques. A contrario d'un article ou d'un dossier de qualité qui a tout intérêt à être mis en avant sur la page principale pour capter l'attention.
Je trouve que l'on a un peu mis le problème survenu avec les chroniques un peu trop vite dans le même panier que les nombreuses autres dérives de JVC.
Je l'ai dit volontairement de manière provocante mais j'ai pu constater clairement de nombreuses personnes sur un autre forum prôner plus ou moins ce principe alors je m'interroge. Je pense aussi que la majorité des personnes ne consultent plus JVC sur la base de leurs convictions propres et à cause de ce sentiment d'exaspération mais certaines fois je doute. D'autant plus quand je vois cette indignation prendre l'ascenseur (comme un buzz) autour de la disparition des chroniques à cause de la baisse d'audience. Et je ne parle pas de l'attitude de Webedia et de JVC vis à vis des chroniqueurs puisque j'en sais trop peu pour juger.
Par fidèle j'entends une personne plus ou moins attachée à une thématique, une personne, un univers donnés. (...) Je trouve au contraire que c'est très pragmatique et concret
Les quelques "plus ou moins" qui parsèment ton paragraphe me confortent bien dans l'idée que c'est au contraire parfaitement flou et subjectif... mais je l'ai déjà suffisamment détaillé et argumenté ci-dessus, non?
Il me semble que l'étape suivante si tu veux étayer ta pensée serait plutôt de commencer à apporter oui du concret à ta vision: des chiffres qui démontrent que le gros de l'audience se fait donc bien sur un public qu'on peut qualifier (sur des critères clairement définis) de "fidèles", et qu'au final la visibilité d'une chronique n'a pas d'impact majeur sur son audience...
je n'accepte pas l'excuse du conditionnement pour les chroniques.
Es-tu juste prêt à accepter l’authenticité des quelques témoignages ci-dessus qui montrent que des personnes, pourtant plutôt je pense dans la frange très "fidèle" des internautes, ont vu leur assiduité à une chronique, malgré ton refus d'y croire, influencée de la sorte?...
je ne parle pas de l'attitude de Webedia et de JVC vis à vis des chroniqueurs puisque j'en sais trop peu pour juger.
Franchement, je te trouve très prompt à juger à partir de vues très théoriques et conceptuelles (ce qui est tout à ton honneur), mais tu sembles omettre l'étape secondaire indispensable: confronter la théorie érigée à la réalité, et si elle ne semble pas conforme, NON PAS partir dans l'idée que c'est la vision que tu as de la réalité qui est surement trop parcellaire et erronée, mais bien que la vision théorique est peut-être simplement fausse ou incomplète....
Les quelques "plus ou moins" qui parsèment ton paragraphe me conforte bien dans l'idée que c'est au contraire parfaitement flou et subjectif...
L'assiduité est floue mais la définition d'une chronique est parfaitement claire. On ne peut pas ignorer qu'une chronique hebdomadaire reviendra la semaine d'après. Donc si elle n'est pas sur la première page, c'est qu'elle est atteignable autrement sur le site. Ou qu'elle est supprimée mais si on ne fait pas un minimum d'effort pour la trouver (déplacer la souris du centre de l'écran jusqu'au menu en haut, dénommé de manière très floue "chroniques"), c'est qu'on ne tient pas tant que ça à la consulter. Du coup l'indignation exagérée et le soutien inconditionnel aux chroniques générés suite à cette malheureuse affaire ne me semble pas entièrement honnête, venant de personnes qui n'ignoraient pas leur existence et qui avaient quand même délaissées celles-ci.
Si tu lis ceci, à moins d'estimer que l'auteur ment de façon éhontée, tu en sauras déjà pas mal
Je l'avais déjà lu. Cela me peine d'autant plus que c'est l'une des chroniques que je trouvais la plus aboutie: en terme d'analyse et de travail fourni. Il n 'y a qu'un son de cloche malheureusement et la réaction telle qu'elle est exprimée ici montre bien à quel point ils se sont investis émotionnellement dans cette chronique. Ce qui est rarement un bon moyen d'avoir un point de vue objectif de la situation.
si on ne fait pas un minimum d'effort pour la trouver (déplacer la souris du centre de l'écran jusqu'au menu en haut, dénommé de manière très floue "chroniques"), c'est qu'on ne tient pas tant que ça à la consulter.
Le "pas tant que ça" fait justement parfaitement écho à tes "plus ou moins" précédents: oui, cela va donc bien influer sur l'assiduité de certains, et peut-être pas une part négligeable du public potentiel, enfin, je t'invite à relire ce que je disais ICI (je conçois que mon message était peut-être trop long pour que tu concèdes le lire autrement qu'en diagonal, mais je ne vais pas non plus répéter ce que j'ai déjà dit ).
Et je ne vois même pas comment tu peux nier l'importance de la visibilité d'une chronique dans le public qu'elle touchera, je trouve ça carrément grotesque en fait, à moins que tu aies ENFIN des chiffres à nous montrer?...
Du coup l'indignation exagérée et le soutien inconditionnel aux chroniques générés suite à cette malheureuse affaire ne me semble pas entièrement honnête, venant de personnes qui n'ignoraient pas leur existence et qui avaient quand même délaissées celles-ci.
Euh, où as-tu vu que cet élan de soutien aux chroniqueurs venaient forcément de personnes qui n'y étaient justement pas fidèles?
Et doit-on être un pourfendeur de leur cause pour s'indigner devant des pratiques détestables comme celles que rapporte (je parle des éléments FACTUELS) le chroniqueur d'After Bit?
Décidément on ne se comprend pas Nival. La visibilité sur la première page a bien sûr une influence sur ce qui va être consulté par le public global. Je parle de ceux qui connaissent déjà l'existence des chroniques et c'est le cas de tous ceux qui ont donné leur point de vue ici et sur le topic de JVC si je ne m'abuse.
Une chronique hebdomadaire revient toute les semaines. A-t-on besoin de donner des chiffres pour ça?
On ne peut pas entièrement rejeter la faute de son manque d'assiduité personnel sur la visibilité d'une chronique si l'on sait qu'il suffit d'un clic pour la trouver. Cela témoigne plutôt d'un désintérêt pour les chroniques en question, qui peut être tout à fait légitime en soi.
Euh, où as-tu vu que cet élan de soutien aux chroniqueurs venaient forcément de personnes qui n'y étaient justement pas fidèles?
Un exemple de Lotto sur le forum de JVC sur le topic en question:
Pour ce qui est des chroniques j'ai plus ou moins arrêté de les regarder. Pas parce que c'est moins bon mais parce que leur lecteur vidéo est tellement merdique que j'en ai tout simplement eu marre de devoir patienter qu'une vidéo de quelques minutes prennent autant de temps à charger.
A cela tu ajoutes le fait que si on est pas au courant des sorties de telle ou telle chroniques ou si on ne passe pas sa vie sur le site on ne les voit même pas affichées sur la page d'accueil.
Un autre exemple de Maokiel:
Oui, je peux dire qu'une chronique est excellente, la conseiller autour de moi et pour autant ne plus la suivre.
Et je souligne encore que je parle de la justification que la baisse d'audience des chroniques viendrait uniquement de la politique de Webedia et JVC. Ça n'inclut aucunement la façon dont Webedia a géré la situation. Les éléments factuels fournit par AfterBits sont les suivants:
- ils ont reçu un mail leur demandant de proposer un concept novateur en 2 semaines.
- ils reçoivent 450euros pour 4 épisodes par mois
- ils travaillent 60h par semaine
Comme l'on souligné d'autres, il n'est pas clair pour moi quelles sont les clauses exactes du contrat avec JVC.
Mais franchement, j'ai plus envie de discuter des solutions alternatives qui existent ou pourraient exister que de revenir sur cette polémique en boucle. J'en suis responsable, j'ai alimenté le processus. Je te laisse donc le dernier mot Nival et m'en vais faire quelque chose de plus productif.
En voila un débat intéressant !
Pour éclairer un peu avec mes moyens basiques et factuels un sujet TRÈS compliqué, je vais partir deux secondes dans le technique avec une phrase simple : The content is king...
Hors les chroniques sont en format vidéo, donc par essence, le référencement Google est quasi nul car il n'y a que très peu de contenu textuel qui entoure la vidéo... Donc peu de mots clés susceptibles de se positionner dans Google, donc peu de nouveaux visiteurs. Les seuls nouveaux visiteurs enclins à découvrir les chroniques de JVC sont les utilisateurs déjà présents sur le site et par extension si les chroniques ne sont pas atteignables via la page d'accueil du site... c'était prévisible.
Ou alors, mettre véritablement en avant ces chroniqueurs... mais on a vu le résultat avec Franck du gaming live qui grâce à son talent d'animateur commençait à personnifier le site et ça... c'est très dangereux.
JVC s'est fait bouffer par la mode de la vidéo, voulant récupérer la hype Youtube, d'où l’intérêt de créer son propre lecteur vidéo pour éviter les fuites de trafic vers YT et proposer sa propre pub (bcp plus rentable). Mais trouver des mecs avec un talent d'écriture + des qualités de video maker, ça ne court pas les rues ou alors ces talentueux messieurs créent leurs propres sites...
Donc la seule parade possible est de donner des titres racoleurs pour attirer le chaland, puisque c'est la dernière arme qu'il reste (et c'est beaucoup plus économique et rapide car c'est à la portée de n'importe qui).
Ma vie, mon œuvre: Il y a 7 ans j'ai participé (24 heures, ça m'a vite gonflé) à un site de buzz, la technique est simple : une vingtaine de rédacteurs écument Youtube, break etc, cherchent de nouvelles vidéos "buzzables", balancent un rapide descriptif de la vidéo et sont rémunérés grâce à la pub générée sur la page... La seule qualité requise était de ne pas/ peu faire de fautes d'orthographe. Mais tout se fait via FB.
Il était sûr que tout ou tard cette mode très rentable allait toucher les gros sites... Sauf qu'il faut des CM de très haut niveau. Un gros site web nécessite de véritables pointures à la tête de chaque secteur et vu le niveau affiché dans certains, JVC en paye les frais aujourd'hui dans sa communication.
Donc, no culpabilité à avoir de la part des lecteurs, quand je partage un article d'Indiemag, même ma femme oublie de mettre un j'aime parfois et pourtant, elle sait que ça me tient à coeur.
Alors un lecteur qui a sa vie, ses problèmes... on ne peut strictement rien lui reprocher.
Un site doit être humain et doit comprendre ces aspects. (enfin c'est ma conception et c'est loin d'être gagné)
RIP.... :'(
(petite interview, où il aborde le JVC actuel et son départ de l'époque à partir de 37:30: http://195.154.176.167/podcasts/abdn/abdn150207.mp3)
Mais bon, une fois de plus on en revient à un truc toujours aussi capital dans le web actuel: la visibilité, laquelle passe de façon incontournable par le référencement.
Et l'occasion de regretter une nouvelle fois qu'Indie Mag soit aussi mal positionné dans ce qui est devenu une course de fond, ce qui freine forcément terriblement son envol en dépit d'une qualité qui sort très nettement du lot.
Et merci Jackie Chun pour ton témoignage édifiant, et ton analyse qui me semble très juste (forcément diront certains, puisque je suis en phase avec! ).
Je parle du public des chroniques Nival, pas du public de JVC de manière générale. Par définition, une chronique est un contenu qui revient régulièrement donc clairement orienté vers un public fidèle (à une thématique ou à une personne). Qu'il n'y ait pas qu'un seul public sur JVC et que celui-ci fluctue avec le temps, on est complètement d'accord. D'un point de vue statistique, si la chronique reste plus longtemps en première page, elle a plus de chance de capter plus de monde. Mais Itooh l'a fait remarquer, seul un titre intéressant du point de la personne va la capter vers ce contenu. Les personnes qui picorent risquent donc de ne pas être attirées par ces contenus de qualité ou nécessitant une implication plus grande, et ce quelque soit le temps pendant lequel le titre reste en première page. Je parle sous contrôle d'Atomium mais je crois que le public de "L'univers du jeu indépendant" ou des lives "Marginal Gamers" a toujours été relativement limité par rapport au volume global mais constitué principalement de fidèles. Je suppose que c'est aussi le cas pour les autres chroniques.
On ne m'enlèvera donc pas de l'idée que pour le cas précis des chroniques, Webedia et JVC ne partagent pas toute la responsabilité. Tu as donné un exemple toi même. Je te cite:
Tu savais qu'il y avait une chronique de l'Univers du Jeu Indépendant et pourtant tu n'as pas cherché à savoir si elle existait encore. Et pourtant tu ne sembles pas faire partie des gens qui zappent les contenus.
Cela peut vouloir dire que le public est allé voir ce même contenu ailleurs et ce serait donc bon signe.
Mais si cela veut dire que certaines personnes ont décidées de ne plus aller sur JVC par principe parce que "Webedia, c'est le mal" alors je ne suis pas d'accord.
Parce quand je lis plusieurs fois, "je m'inquiète pas pour Untel ou Untel, ils sauront bien se débrouiller", je ne trouve pas cela complètement responsable. Démarcher des entreprises pour vendre son concept, négocier, monter un partenariat fiable, se lancer en indépendant, c'est énormément de travail en plus de produire du contenu. Donc si tous ces chroniqueurs doivent faire le travail supplémentaire, ça n'est pas non plus anodin.
Je préfère partir sur une note positive et penser que les internautes ont choisis de s'orienter vers du contenu de qualité en allant vers des sites comme IndieMag.
Conceptgame
Je crois que tu as une vision vraiment trop théorique et schématique.
Notamment dans l'axe principal de ton analyse quand tu dis "par définition, une chronique est un contenu qui revient régulièrement donc clairement orienté vers un public fidèle".
Ça ne veut à mon sens pas dire grand chose. Qu'est-ce que c'est un public "fidèle", et au final au-delà de l'idée que ce serait (selon toi en tout cas) un coeur de cible du concept de chronique, as-tu des chiffres concrets qui illustrent donc cette présumée prépondérance des "fidèles" dans l'ensemble du flux de visiteur qu'elles représentent?
A mon avis, le principe d'audience "fidèle" (en terme de notion binaire) est autant conceptuel qu'inapplicable à une analyse de la réalité.
Dans le public des chroniques, tu vas trouvé tous les profils entre:
1- le fan qui ne rate aucun épisode
2- celui qui apprécie et qui regarde "régulièrement" (mais qui pour une raison ou une autre manquera un épisode de-ci de-là)
3- celui qui apprécie occasionnellement, surtout quand le sujet lui plait
4- celui qui regardera sans désintérêt s'il tombe dessus
5- celui qui cliquera dessus sans avoir aucune idée de quoi il retourne mais qui aura été ponctuellement attiré par la présence en encart de une
Entre le cas 1 et 5, facile de savoir qui est "fidèle", mais entre les cas 2, 3 et 4, où situer la limite? Au final pour être qualifié d'auditeur fidèle, il faut avoir suivi 100% des épisodes? 80% des épisodes? au moins 50% des épisodes? Au moins 30% des épisodes? (ce qui n'est déjà pas si mal, 1/3 des épisodes)
Donc je pense qu'il faut plutôt considérer un "degré de fidélité" qu'une "fidélité".
Mais surtout, quelle PROPORTION de l'audience des chroniques chaque catégorie représente-t-elle? La fanbase qui ne manque pas un seul épisode est finalement probablement marginale en dépit du fait qu'elle forme un noyau dur ...ou du moins devrait avoir vocation à l'être si on veut faire de sa chronique une chronique populaire, et non pas réservée à un public de niche ultra-restreinte: si on a plus que ce public là, en fin de compte la chronique ne porte donc plus.
Or si tout ce qui a trait à la visibilité n'aura effectivement pas d'influence sur le comportement de la catégorie "1" (qui ira de toute façon voir tous les épisodes quitte à creuser les méandres du site pour les trouver), elle conditionnera avec une importance croissante le comportement des autres catégories de public (jusqu'à être l'unique déterminent pour la catégorie "5"). Et la masse du public final pourra au final être constitué essentiellement des catégories 4 et 5 si le flux de visiteur sur le site est massif, et la chronique particulièrement mise en avant!
P.ex si j'ai une chronique avec 100 afficionados qui ne ratent pas un épisode, et qu'à coté de ça la mise en avant sur le site fait que 0,1% des visiteurs indifférents ira quand même la voir "par hasard", si le site cumule 1.000.000 de visiteurs pendant ce temps d'exposition, l'audience complètement occasionnelle représentera 10 fois plus de monde que le groupe des plus fervents fidèles...
Et je ne parle pas des catégories 2 et 3 qui constituent peut-être le vrai gros de l'audience, et qui reste influencée par la visibilité.
Tu cites mon témoignage, et tu as du voir sur ce topic que je ne suis pas le seul à rapporter le fait que j'ai pu être conditionné par la façon dont sont ou non mises en avant les chroniques sur le site, alors que je pense qu'ici nous sommes quand même représentatif d'une part plutôt "fidèle" de l'audience, et limite déjà marginale dans sa fidélité par rapport à la masse des internautes. Ce n'est peut-être pas à négliger dans ton analyse.
Là encore, je pense que ta vision est caricaturale et erronée.
La masse de ceux qui désertent (et invitent à déserter) JVC depuis l'acquisition par Webédia ne sont pas à mon avis des personnes qui détestent Webédia "par principe" et donc invitent à un boycott dogmatique.
Peut-être qu'il y a eu au tout départ un courant (mais là encore marginal) de personnes poussant ainsi à une presque insurrection avant même d'avoir pu voir comment les choses allaient réellement tourner ; peut-être d'ailleurs serait-il hâtif de les voir comme des réactionnaire extrémistes et que, non pas adoptant cette attitude "par principe", cela leur était inspiré par une connaissance ou du moins une compréhension assez clairvoyante de la façon dont la gestion annoncée pouvait entrainer des dérives déplorables ; ou pas , mais peu importe.
Au final l'évolution qui a eu lieu a eu lieu, et je pense que de plus en plus de personnes ont senti monter en eux un sentiment d'exaspération légitime, basée sur des convictions et des sentiments propres, pas sur un attachement dogmatique à des "principes" pré-établis, et se sont peu à pas rattachés au mouvement contestataire initial (que celui-ci fut donc d'emblée fondé ou non). Donc non, je ne crois pas que la majorité des appels au "boycott" soit le fruit de réactions mécaniques et pavloviennes sur la foi de principes moraux bien-pesants, mais l'expression d'un sincère mécontentement, fruit de consternantes constatations et non basé sur de fumeux a priori.
Moi même (plutôt libéral dans l'âme, si si ) j'ai fait parti de ceux dénigrant gentiment les premiers levés de boucliers lors de l'arrivée de Webédia, considérant que certaines personnes faisaient des raccourcis faciles et bien franchouillard "grand groupe = le mal", "argent = pas bien", et que au contraire tout cela pouvait être bien bénéfique au développement de JVC.
Maintenant, de pus en plus abasourdi par la tournure que prennent les choses, et plus encore par la certaine indifférence qu'elles semblent pourtant susciter (car il ne faut pas être dupe, si un courant de contestation gronde et enfle, il est très loin de représenter la pensé de la majorité des utilisateurs), je me retrouve à exprimer à mon tour mon mécontentement profond. Mais c'est bien après avoir jugé sur pièce, et avec mes convictions propres. Et d'ailleurs si cela va dans le même sens qu'un certain courant contestataire, tant mieux que je ne me retrouve pas le seul à être scandalisé, mais je ne m'y sens pas du tout rattaché.
Et je pense qu'au final la plus grande partie de ceux exprimant ce même dégout de la situation actuelle sont dans le même cas que moi (mais peut-être me trompé-je particulièrement sur ce point?).
Par fidèle j'entends une personne plus ou moins attachée à une thématique, une personne, un univers donnés.
Que cette personne vienne toutes les semaines ou une fois par mois, elle sait que la chronique existe et qu'elle est par définition destinée à durer. Je trouve au contraire que c'est très pragmatique et concret. Quand on voit une série à la télévision, on n'a pas besoin de la suivre assidûment pour savoir que c'est une série et donc qu'elle reviendra à un autre moment. Si on a une certaine forme d'attachement à la série (plus ou moins forte), on la suivra plus ou moins souvent mais on n'aura pas besoin de nous rappeler en permanence qu'elle existe. Mais contrairement à la télévision, il est beaucoup plus facile de retrouver les chroniques sur JVC qu'une série télé lambda. Il suffit d'aller sur le menu "chroniques" sur la page principale. Donc je n'accepte pas l'excuse du conditionnement pour les chroniques. A contrario d'un article ou d'un dossier de qualité qui a tout intérêt à être mis en avant sur la page principale pour capter l'attention.
Je trouve que l'on a un peu mis le problème survenu avec les chroniques un peu trop vite dans le même panier que les nombreuses autres dérives de JVC.
Je l'ai dit volontairement de manière provocante mais j'ai pu constater clairement de nombreuses personnes sur un autre forum prôner plus ou moins ce principe alors je m'interroge. Je pense aussi que la majorité des personnes ne consultent plus JVC sur la base de leurs convictions propres et à cause de ce sentiment d'exaspération mais certaines fois je doute. D'autant plus quand je vois cette indignation prendre l'ascenseur (comme un buzz) autour de la disparition des chroniques à cause de la baisse d'audience. Et je ne parle pas de l'attitude de Webedia et de JVC vis à vis des chroniqueurs puisque j'en sais trop peu pour juger.
Conceptgame
Les quelques "plus ou moins" qui parsèment ton paragraphe me confortent bien dans l'idée que c'est au contraire parfaitement flou et subjectif... mais je l'ai déjà suffisamment détaillé et argumenté ci-dessus, non?
Il me semble que l'étape suivante si tu veux étayer ta pensée serait plutôt de commencer à apporter oui du concret à ta vision: des chiffres qui démontrent que le gros de l'audience se fait donc bien sur un public qu'on peut qualifier (sur des critères clairement définis) de "fidèles", et qu'au final la visibilité d'une chronique n'a pas d'impact majeur sur son audience...
Es-tu juste prêt à accepter l’authenticité des quelques témoignages ci-dessus qui montrent que des personnes, pourtant plutôt je pense dans la frange très "fidèle" des internautes, ont vu leur assiduité à une chronique, malgré ton refus d'y croire, influencée de la sorte?...
Si tu lis ceci, à moins d'estimer que l'auteur ment de façon éhontée, tu en sauras déjà pas mal:
http://www.jeuxvideo.com/rougecorne/forums/message/726531747
(enfin, juste repris du premier message du topic )
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Franchement, je te trouve très prompt à juger à partir de vues très théoriques et conceptuelles (ce qui est tout à ton honneur), mais tu sembles omettre l'étape secondaire indispensable: confronter la théorie érigée à la réalité, et si elle ne semble pas conforme, NON PAS partir dans l'idée que c'est la vision que tu as de la réalité qui est surement trop parcellaire et erronée, mais bien que la vision théorique est peut-être simplement fausse ou incomplète....
L'assiduité est floue mais la définition d'une chronique est parfaitement claire. On ne peut pas ignorer qu'une chronique hebdomadaire reviendra la semaine d'après. Donc si elle n'est pas sur la première page, c'est qu'elle est atteignable autrement sur le site. Ou qu'elle est supprimée mais si on ne fait pas un minimum d'effort pour la trouver (déplacer la souris du centre de l'écran jusqu'au menu en haut, dénommé de manière très floue "chroniques"), c'est qu'on ne tient pas tant que ça à la consulter. Du coup l'indignation exagérée et le soutien inconditionnel aux chroniques générés suite à cette malheureuse affaire ne me semble pas entièrement honnête, venant de personnes qui n'ignoraient pas leur existence et qui avaient quand même délaissées celles-ci.
Je l'avais déjà lu. Cela me peine d'autant plus que c'est l'une des chroniques que je trouvais la plus aboutie: en terme d'analyse et de travail fourni. Il n 'y a qu'un son de cloche malheureusement et la réaction telle qu'elle est exprimée ici montre bien à quel point ils se sont investis émotionnellement dans cette chronique. Ce qui est rarement un bon moyen d'avoir un point de vue objectif de la situation.
Conceptgame
Le "pas tant que ça" fait justement parfaitement écho à tes "plus ou moins" précédents: oui, cela va donc bien influer sur l'assiduité de certains, et peut-être pas une part négligeable du public potentiel, enfin, je t'invite à relire ce que je disais ICI (je conçois que mon message était peut-être trop long pour que tu concèdes le lire autrement qu'en diagonal, mais je ne vais pas non plus répéter ce que j'ai déjà dit ).
Et je ne vois même pas comment tu peux nier l'importance de la visibilité d'une chronique dans le public qu'elle touchera, je trouve ça carrément grotesque en fait, à moins que tu aies ENFIN des chiffres à nous montrer?...
Euh, où as-tu vu que cet élan de soutien aux chroniqueurs venaient forcément de personnes qui n'y étaient justement pas fidèles?
Et doit-on être un pourfendeur de leur cause pour s'indigner devant des pratiques détestables comme celles que rapporte (je parle des éléments FACTUELS) le chroniqueur d'After Bit?
Décidément on ne se comprend pas Nival. La visibilité sur la première page a bien sûr une influence sur ce qui va être consulté par le public global. Je parle de ceux qui connaissent déjà l'existence des chroniques et c'est le cas de tous ceux qui ont donné leur point de vue ici et sur le topic de JVC si je ne m'abuse.
Une chronique hebdomadaire revient toute les semaines. A-t-on besoin de donner des chiffres pour ça?
On ne peut pas entièrement rejeter la faute de son manque d'assiduité personnel sur la visibilité d'une chronique si l'on sait qu'il suffit d'un clic pour la trouver. Cela témoigne plutôt d'un désintérêt pour les chroniques en question, qui peut être tout à fait légitime en soi.
Un exemple de Lotto sur le forum de JVC sur le topic en question:
Un autre exemple de Maokiel:
Et je souligne encore que je parle de la justification que la baisse d'audience des chroniques viendrait uniquement
de la politique de Webedia et JVC. Ça n'inclut aucunement la façon dont Webedia a géré la situation. Les éléments factuels fournit par AfterBits sont les suivants:
- ils ont reçu un mail leur demandant de proposer un concept novateur en 2 semaines.
- ils reçoivent 450euros pour 4 épisodes par mois
- ils travaillent 60h par semaine
Comme l'on souligné d'autres, il n'est pas clair pour moi quelles sont les clauses exactes du contrat avec JVC.
Mais franchement, j'ai plus envie de discuter des solutions alternatives qui existent ou pourraient exister que de revenir sur cette polémique en boucle. J'en suis responsable, j'ai alimenté le processus. Je te laisse donc le dernier mot Nival et m'en vais faire quelque chose de plus productif.
Conceptgame
En voila un débat intéressant !
Pour éclairer un peu avec mes moyens basiques et factuels un sujet TRÈS compliqué, je vais partir deux secondes dans le technique avec une phrase simple : The content is king...
Hors les chroniques sont en format vidéo, donc par essence, le référencement Google est quasi nul car il n'y a que très peu de contenu textuel qui entoure la vidéo... Donc peu de mots clés susceptibles de se positionner dans Google, donc peu de nouveaux visiteurs. Les seuls nouveaux visiteurs enclins à découvrir les chroniques de JVC sont les utilisateurs déjà présents sur le site et par extension si les chroniques ne sont pas atteignables via la page d'accueil du site... c'était prévisible.
Ou alors, mettre véritablement en avant ces chroniqueurs... mais on a vu le résultat avec Franck du gaming live qui grâce à son talent d'animateur commençait à personnifier le site et ça... c'est très dangereux.
JVC s'est fait bouffer par la mode de la vidéo, voulant récupérer la hype Youtube, d'où l’intérêt de créer son propre lecteur vidéo pour éviter les fuites de trafic vers YT et proposer sa propre pub (bcp plus rentable). Mais trouver des mecs avec un talent d'écriture + des qualités de video maker, ça ne court pas les rues ou alors ces talentueux messieurs créent leurs propres sites...
Donc la seule parade possible est de donner des titres racoleurs pour attirer le chaland, puisque c'est la dernière arme qu'il reste (et c'est beaucoup plus économique et rapide car c'est à la portée de n'importe qui).
Ma vie, mon œuvre: Il y a 7 ans j'ai participé (24 heures, ça m'a vite gonflé) à un site de buzz, la technique est simple : une vingtaine de rédacteurs écument Youtube, break etc, cherchent de nouvelles vidéos "buzzables", balancent un rapide descriptif de la vidéo et sont rémunérés grâce à la pub générée sur la page... La seule qualité requise était de ne pas/ peu faire de fautes d'orthographe. Mais tout se fait via FB.
Il était sûr que tout ou tard cette mode très rentable allait toucher les gros sites... Sauf qu'il faut des CM de très haut niveau. Un gros site web nécessite de véritables pointures à la tête de chaque secteur et vu le niveau affiché dans certains, JVC en paye les frais aujourd'hui dans sa communication.
Donc, no culpabilité à avoir de la part des lecteurs, quand je partage un article d'Indiemag, même ma femme oublie de mettre un j'aime parfois et pourtant, elle sait que ça me tient à coeur.
Alors un lecteur qui a sa vie, ses problèmes... on ne peut strictement rien lui reprocher.
Un site doit être humain et doit comprendre ces aspects. (enfin c'est ma conception et c'est loin d'être gagné)
Musique !
RIP.... :'(
(petite interview, où il aborde le JVC actuel et son départ de l'époque à partir de 37:30:
http://195.154.176.167/podcasts/abdn/abdn150207.mp3)
Mais bon, une fois de plus on en revient à un truc toujours aussi capital dans le web actuel: la visibilité, laquelle passe de façon incontournable par le référencement.
Et l'occasion de regretter une nouvelle fois qu'Indie Mag soit aussi mal positionné dans ce qui est devenu une course de fond, ce qui freine forcément terriblement son envol en dépit d'une qualité qui sort très nettement du lot.
Et merci Jackie Chun pour ton témoignage édifiant, et ton analyse qui me semble très juste (forcément diront certains, puisque je suis en phase avec! ).
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