Test - Völgarr The Viking, Un hommage grandiose !

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Rédigé par At0mium, publié le 16/09/2013, modifié le 20/09/2013
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Ah, la nostalgie ! Ce sentiment d'être "comme chez soi" en lançant un jeu aux graphismes vieillots et au gameplay à l'ancienne, c'est indescriptible. Beaucoup d'indépendants amateurs de pixels s'essayent à l'exercice, et créent des jeux tels qu'ils auraient pu sortir il y a 20 ans. Le retrogaming étant à la mode, c'est maintenant ou jamais qu'il faut se lâcher ! Cependant, la qualité de ces titres néo-rétros peut être très variable. Si des jeux comme Oniken, Bleed, ou Rogue Legacy sont de véritable petites perles, on a déjà vu passer dans nos mains bon nombre de titres un peu douteux. Et c'est là dans un contexte comme celui là que sort de nulle part ce Völgarr the Viking...

Un Mâle nécessaire

Qu'on se le dise, Völgarr c'est avant tout un hommage à l'époque 16 bits et plus précisément à la Genesis/Megadrive. On reconnait sans mal le style graphique si l'on a passé de nombreuses heures sur la console de Sega, et c'est cette première impression qui va servir d'amorce à notre bon bain de nostalgie. Le héros que l'on contrôle n'est pas là pour faire dans la délicatesse, c'est un bon gros Viking blindé à la testostérone que l'on imagine très bien en train d'arracher des têtes avec pour arme sa simple mâchoire tout en courant sur une montagne de cadavres (ah l'imagination...). C'est violent, c'est brutal, c'est saignant, et comme vous le voyez c'est encré dans tous les stéréotypes de l'époque. Le but du jeu ? Dégommer des boss dans sept mondes à la difficulté hardcore !

Une efficacité exemplaire !

Si Völgarr n'était que ça, il ne serait qu'un jeu néo-rétro parmi tant d'autres. Heureusement pour nous, les développeurs se sont pliés en quatre pour nous offrir un gameplay de très bonne facture. Notre cher Viking peut marcher, sauter, faire des roulades, donner des coups d'épée et jeter des lances. Ces dernières pourront d'ailleurs se planter dans les murs afin d'en faire des plateformes, pratique ! À noter également que le système de saut demande de la rigueur car il sera impossible de changer la direction du personnage en plein vol à moins d'utiliser le double saut qui suivra lui aussi cette même règle une fois effectué.

Au fil des niveaux, on sera ravis de tomber sur quelques coffres contenant des améliorations. Dans ces derniers, il sera possible de trouver (dans l'ordre) un bouclier, une amélioration pour ce dernier, un casque et enfin une épée de feu. C'est ainsi que Völgarr gagnera drastiquement en puissance, mais attention ! À la façon d'un ghosts'n goblins, chaque dégât subi fera tomber un de ces précieux avantages et une fois à poil le moindre coup sera fatal. Le bestiaire du jeu sera d'ailleurs suffisamment étoffé pour surprendre plus d'une fois, avec un pattern pour chaque ennemi rencontré. Tout ce soin apporté au gameplay sera mis au service d'un level design d'une qualité rare. 

L'apprentissage par l'échec

Si les premiers essais de chaque niveau sont douloureux pour les nerfs comme pour la manette, on se sent progresser à chaque instant et on comprend que chaque échec est lié à son propre manque d'expérience. En plus, on a de quoi s'inquiéter quand on sait qu'il n'y a aucun checkpoint et qu'il faudra terminer chaque stage d'une traite. Mais soyez rassurés, vous aurez tellement souffert pour avancer qu'on ne vous y prendra pas à deux fois et ce qui vous prenait une bonne demi heure ne vous prendra plus que quelques minutes. C'est ça la magie des bons jeux de l'époque ! C'est donc après quelques grosses heures que le skill arrive, et que vous vous esclafferez à chaque grande réussite en vous sentant le roi du monde car vous aurez acquis un talent à la sueur de vos mains !

DAT hommage !
Völgarr The Viking est un véritable cadeau pour tous les anciens de la Megadrive, mais pas seulement ! Doté d'un gameplay extrêmement soigné, sublimé par un level design de haute volée, ce titre va enchanter le joueur hardcore qui est en vous. Il faudra souffrir pour avancer, mais la courbe de progression est telle qu'on accepte volontiers de se faire un peu malmener. Un tel défi mérite d'être relevé, et la satisfaction qui en résulte en vaut largement la peine !
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