Test - The Floor is Jelly, un monde de gel !

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Rédigé par At0mium, publié le 03/03/2014, modifié le 23/01/2015
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Monsieur Ian Snyder serait-il un jour tombé dans une piscine de Jelly ? Pour imaginer un tel jeu, et pour le rendre agréable, il faut avoir un certain sens du défi et un esprit bien ouvert !  The Floor is Jelly est un jeu sans prétention, artistiquement très épuré, qui a bien évidemment retenu notre attention.

Faire du beau avec du simple

S'il y a bien une chose qui marque au lancement de The Floor is Jelly, c'est bel et bien son style visuel. On incarne une petite créature qui devra aller de porte en porte au sein de plusieurs tableaux à l'atmosphère variée. Uniquement fait de formes géométriques simples et de légers dégradés de couleurs, le titre de Ian Snyder parvient à nous accrocher la rétine dès les premières secondes de jeu. Cette impression sera d'ailleurs amplifié par un réel travail sur le plan de l'animation. Le sol est un gel relativement mou et l'ensemble des mouvements du décor, induits par les ondes de choc que provoquent vos sauts, apporte un réel dynamisme à l'action. Sur son blog, le développeur confie s'être inspiré de plusieurs titres dont font partie les cultes Locoroco et Patapon et on peut dire que ça lui a réussi. The Floor is Jelly est un beau jeu, qui plus est porté par une musique très agréable, mais est-il bon pour autant ?

Vibe, rebond.

De prime abord, quand on pense à un jeu de plateforme dont le sol est en perpétuel mouvement, on a de quoi flipper. Rassurez-vous, The Floor is Jelly est (dans l'ensemble) bien conçu. La plupart des phases de plateforme reposent sur l'utilisation habile du poids du petit être que l'on incarne. En effet, il faudra apprendre à déformer le sol en sautant une première fois pour finalement se servir de l'onde de choc émise afin de s'élancer de nouveau, propulsé par l'effet de ressort du jelly. Cela fonctionne aussi bien à la verticale qu'à l'horizontale, en témoigne le walljump dont la maîtrise est indispensable pour certains passages. Au fil de l'aventure, on rencontrera des situations spécifiques à chaque type d'environnement mettant en scène différents éléments de level design tels que : les pics, l'eau ou encore un mécanisme de rotation de l'ensemble du niveau pour en changer sa gravité. L'ensemble est suffisamment diversifié pour nous occuper sans lassitude, on regrettera toutefois la présence de bugs de collisions par moment (le stage des pointillés, un calvaire). Ian Snyder nous promet un patch pour corriger tout ça, sans doute prévu pour la sortie Steam du jeu. Au final, The Floor is Jelly demeure très plaisant à parcourir et spectaculaire dans ses choix artistique. On le termine assez vite, mais il possède une identité si forte qu'on n'en gardera finalement qu'un très bon souvenir qu'on aimera partager !

Gélifiant
The Floor is Jelly n'est pas une révolution en soi et pourtant, il parvient tout de même à se distinguer de la concurrence. L'aspect visuel y est pour beaucoup, Ian Snyder a réussi à créer un univers épuré, mais non dénué de charme, dont les animations apportent une cohérence générale autour du thème du Jelly. Les mécaniques de jeu, quant à elles, ne s'épuisent pas trop vite grâce à plusieurs bonnes idées (gestion des rebonds, changement de gravité, etc.). Malgré les quelques bugs de collisions rencontrés, on passe un très bon moment et on ne retient que les bons côtés de ce jeu de plateforme pas banal !
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