Le top de l’année 2016 de… Avorpal

Rédigé par Avorpal, publié le 02/01/2017, modifié le 05/01/2017
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Saviez-vous que d’après Steam Spy, un compte Twitter qui partage de nombreuses informations à propos de la plate-forme Steam, pas moins de 38% de son catalogue de jeux a été publié durant l’année 2016 ? Autant le dire tout de suite, réaliser un bilan des jeux que j’ai préféré en 2016 dans toute cette masse relève du défi puisqu’ils sont nombreux. Mais soyons synthétique et voici donc ma sélection Carlo d’or pour conclure l’année !

Ce jeu que j'ai découvert sur le tard

Soma

Allez savoir pourquoi, j’ai mis une bonne année avant de lancer Soma. Sorti en septembre 2015, ce jeu d’horreur développé par Frictional Games (Amnesia, Penumbra) a tous les ingrédients pour me séduire excepté un point : il fait peur. Est-ce là une preuve de mon masochisme latent ? En effet, je déteste avoir peur et pourtant, je joue à tous les jeux horrifiques qui me passent sous la main. Ceci dit, au-delà de son enrobage flippant, Soma propose un scénario profond et complètement « mind blow » arrivé à un certain stade de l’aventure. Je n’en suis toujours pas revenu, c’est dire !

Dauphin : Je me suis plongé corps et âme dans This War of Mine récemment et j’aime autant vous dire qu’il n’a pas volé toutes les éloges reçues.

 

Les 3 jeux préférés d'Avorpal en 2016

Oxenfree

Si vous me suivez depuis un certain temps, vous savez peut être que je raffole des jeux axés sur la narration. Oxenfree m’a mis une belle claque sur ce point-là : riche en dialogues, des personnages qui semblent sorti d’un teenage movie de prime abord mais qui se révèlent complexes ainsi qu’une progression en 2D à travers de sublimes paysages. Oxenfree n’a pas de traduction en français pour l’instant et c’est bien dommage car c’est certainement la seule barrière qui pourrait vous empêcher de vous y mettre.


Inside

Pour être honnête, je n’avais pas accroché outre mesure à Limbo. Comme tout le monde, j’avais été ébahi par la direction artistique et dégoûté par la cruauté avec laquelle les pièges et autres monstres tuaient, transperçaient, noyaient notre petit héros. Seulement voilà, Limbo ne m’avait pas fait une très grande impression à l’époque et je l’avais vite oublié malgré son statut de porte-parole du jeu vidéo indépendant. Et puis Inside a débarqué dans ma vie, sans prévenir. Trois heures plus tard, alors que les crédits de fin défilaient devant mes yeux écarquillés, j’ai alors compris tout le savoir-faire et la grandeur du studio Playdead. Selon moi, Limbo était le croquis préparatoire, le brouillon destiné à faire d’Inside ce chef d’œuvre. Rien que de repenser à cette course d’un enfant pourchassé, à cette atmosphère plus épaisse qu’un brouillard de décembre et à cette narration muette et pourtant si efficace, j’en ai des frissons.


Virginia

Vous pouvez critiquer tant que vous le voulez Virginia car des défauts, il en a un certain nombre. Un gameplay inexistant, un scénario nébuleux et chaotique… Et pourtant, Virgina m’a soufflé pour son audace, son absence de dialogue, sa bande-son inégale mais ô combien cruciale dans les instants forts ou encore par sa mise en scène qui a su s’inspirer du cinéma sans oublier d’y ajouter un zeste de personnalité. Virginia n’est pas un jeu recommandé au plus grand nombre malheureusement mais si vous cherchez de nouvelles expériences narratives, vous vous devez de lui accorder une chance, il aura sûrement beaucoup à vous apporter.

 

Ce jeu qui m'a déçu

The Girl and the Robot

C’est toujours un déchirement d’attendre un jeu pendant plusieurs années et de tomber de haut lorsque manette en main, rien ne va. J’avais fondé beaucoup d’espoir en The Girl and the Robot, aussi bien pour son esthétique et son univers qui me rappelait Le Château dans le Ciel d’Hayao Miyazaki que pour son gameplay qui ne promettait pas une révolution mais qui grâce à la possibilité d’incarner soit la jeune fille soit le robot, aurait pu donner naissance à de belles phases de jeu. Le résultat est loin d’être à la hauteur de mes espérances à cause d’un level design peu inspiré, des énigmes sans saveur et des combats inintéressants. Un potentiel que l’on sent gâché par le manque de moyen malheureusement.

 

Ce jeu auquel je joue encore en 2016

Towerfall Ascension

La perfection a un nom et elle s’appelle Towerfall. Jamais un jeu indé multi ne m’avait procuré de sensations aussi fortes : le déplacement vif à travers l’arène pour aller chercher son adversaire, l’attente avant l’assaut et puis finalement... l’attaque. Les flèches fusent, on esquive, on frôle la mort tandis que notre capuche est arrachée par un projectile et soudain, le coup porte. L’adversaire est empalé contre le mur et la joie d’avoir survécu explose. C’est pour cet instant de grâce que je relance régulièrement Towerfall même si l’obligation de disposer d’amis à la maison m’empêche d’y jouer aussi souvent que je le souhaiterais.

 

Ce jeu que je ne pensais pas aimer

Astroneer

Je n’aime pas les sand-box. Si j’ai apprécié Starbound, c’était pour moi une exception à la règle puisque je déteste tout ce qui touche au crafting. C’est ce qui d’ailleurs m’empêche d’apprécier à sa juste valeur n’importe quel MMORPG. Puis j’ai lancé Astroneer par curiosité car je suis malgré tout attiré par les jeux qui prennent place dans l'espace. Et là, c’est le coup de foudre. C’est beau à en pleurer, les interfaces sont bien pensées, le crafting est simple, la progression rapide etc. Pour l’instant, quelques heures suffisent à atteindre les limites d’Astroneer qui est en Early Access mais je suivrai avec attention cet excellent jeu !

Les 3 jeux les plus attendus d'Avorpal pour 2017

Night in the Woods

Initialement prévu pour 2016, Night in the Woods a finalement été reporté. C’est donc la deuxième fois que ce jeu d’aventure figure dans mes attentes pour l’année suivante puisque j’en avais déjà parlé l’année dernière. J’ai très peur de me faire des illusions sur Night in the Woods puisque cela fait trois ans maintenant que je guette une sortie. Mais pourtant, à chaque nouveau trailer, la hype monte d’un cran et je dois bien l’admettre, j’ai une confiance aveugle en ce jeu. Prions pour que je ne me sois pas planté. Réponse début 2017 !


Routine

L’espace, toujours l’espace ! Mais qu’est-ce que j’adore me perdre dans un quelconque coin de l’univers à bord de mon vaisseau ou sur une planète inconnue. Routine est ce que l’on appelle une arlésienne dans le jeu vidéo puisque cela fait des années que nous en entendons parler mais il tarde malheureusement à pointer le bout de son piffe. Pour rappel, il s’agit d’un jeu d’horreur spatial graphiquement superbe et qui promet de belles crises d’angoisses grâce à une atmosphère anxiogène


Forgotton Anne

En incluant ce jeu dans mes attentes, je suis conscient qu’il y a peu de chance de le voir débarquer en 2017 mais après tout, rien n’est impossible. Forgotton Anne est un plateformer dans un monde où toute chose perdue par l’humanité atterrit au royaume de Forgotton. Ce jeu au premier trailer éblouissant flirt gentiment avec le film d’animation puisque graphiquement, aussi bien dans ses phases de jeu que dans ses cinématique, Forgotton Anne ressemble à un dessin animé. Il est difficile d’imaginer ce que donnera le jeu terminé mais je vais brûler quelques cierges pour que ce jeu voit le jour rapidement car l’impatience d’y jouer est grande !

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