Finaliste dans la catégorie étudiante lors de l’IGF 2012, Ian Snyder avait suscité beaucoup d’espoir avec The Floor is Jelly; un modeste jeu de plates-formes qui semblait très bien porter son nom en apparence. Deux années se sont écoulées et le public peut désormais jouer à la version finale de The Floor is Jelly. Entre-temps, le jeune développeur américain a su collaborer avec le désormais très prisé Rich Vreeland que l’on connaît d’avantage sous le nom de Disasterpeace (FEZ). Bien plus qu’une honorable accointance, le duo a su poser une atmosphère unique dans un jeu rafraîchissant à souhait.
Vous l’aurez compris, dans The Floor is Jelly, le sol fait partie intégrante du gameplay et de la progression du joueur en général. Au début, l’expérience s’apparente à un jeu de plates-formes habituel dans lequel le héros chercherait à éviter le vide bien souvent fatal en bondissant de blocs en blocs. Toutefois, les propriétés spongieuses du sol en font également un terrain de jeu tapissé de trampolines à la physique déroutante. Pour faire simple, imaginez donc un Meat Boy en forme de cacahuète s'enfonçant allègrement dans n’importe quelle paroi après un saut. Ainsi, murs, sols et plafonds se dérobent continuellement de manière plus ou moins voulue sous nos “pieds”. Au début, la singularité du gameplay a le mérite d’amuser beaucoup, puis d’énerver, un peu, notamment à cause de la présence de bugs inhérents à la propriété de la gelée. Il m’est arrivé de devoir relancer le jeu après avoir été projeté entre deux parois siliconées façon Nabilla. Mais qu’à cela ne tienne, le jeu n’est pas vraiment cruel et offre des niveaux courts avec de nombreux points de passage qui n’entraveront pas la progression du joueur. La comparaison avec Super Meat Boy s’arrête donc ici.
Néanmoins, la courbe d’apprentissage des nouveaux éléments de gameplay qui viennent se greffer aux niveaux s’accroît dès la deuxième moitié du jeu. plates-formes sujettes ou non à rotation, blocs au premier plan basculant vers le fond, sans compter un final assez surprenant où les lois de l’élasticité sauront vous surprendre. Bien que cela arrive un peu tard dans le jeu, The Floor is Jelly arrive à renouveler l’expérience d’un jeu de plates-formes en y ajoutant des mécaniques de jeu relativement tordues. On oublie alors qu’on danse sur de la gelée puis on se surprend à réfléchir.
Au regard de son concept original mais pourtant très simplifié et de son rythme volontairement posé, l’esthétique audiovisuelle prend une place réellement importante dans The Floor is Jelly. A chaque instant et c’est encore plus vrai vers la fin, on peut sentir l’étroite collaboration entre le musicien Disasterpeace et le programmeur. On prend un réel plaisir à se lover dans cet amas de boue colorée, à admirer les plantes qui s’ouvrent sur notre passage et à découvrir des niveaux épurés mais non dénués de charme. Le jeu est sobrement divisé en trois zones principales elles-mêmes partagées en une multitude de niveaux avec des atmosphères uniques et assez variées. Forcément, les ambiances sonores font irrémédiablement penser à FEZ à certains moments. Le rythme du jeu s’en retrouve affecté d’une bien belle manière à tel point que The Floor is Jelly évoque une promenade tranquille à travers les divers champs chromatiques qui s’ouvrent au joueur au fil des niveaux. Ah poésie, quand tu nous tiens bordel !
Psychégellique !
The Floor is Jelly est un bon jeu de plates-formes pour sûr ! Passé la bonne surprise du concept, on pestera contre les ralentissements et les bugs qui, on l’espère, seront vite corrigés. Enfin, bien que la progression de The Floor is Jelly ne soit pas vraiment exponentielle et que le réel défi n’apparaisse qu’au dernier tiers du jeu, l’aventure demeure prenante de par son atmosphère envoûtante. On aurait également aimé que cette aventure qui sent bon le travail artisanal de longue haleine puisse être tout de même un poil moins chère compte tenu de la durée de vie (autour de 3h).
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Nom: The Floor is Jelly
Développeur: Ian Snyder (Musiques par Disasterpeace)
Genre: Plate-forme
Support: PC/MAC
Description: The Floor is Jelly est un jeu de plate-forme poétique dans lequel le joueur évolue dans un décor entièrement fait de gelée.
Sortie: 30 janvier 2014
Hey ! Bonjour à toutes et à tous !
C'est mon premier test là. Aussi j'attend vos retours tant sur la forme que sur le fond, j'en ferai part à mon nègre
L'interface de rédaction fait un peu la tronche lors de l'aperçu. Je ne sais donc pas si j'ai oublié des choses mais j'ai essayé au mieux de respecter la structure proposée.
merci merci
bisous bisous
Salut à toi, et bienvenue parmi nous !
Je me permet de t'envoyer un message pour dans un premier temps te féliciter pour ton article que j'ai trouvé honnête et assez représentatif du jeu, et dans un deuxième temps pour t'annoncer que malheureusement j'étais aussi en train d'écrire un test sur celui ci, et étant donné le stade où j'en étais, je le publierai également sur le forum.
En espérant que tu ne le prendras pas mal, ça n'est pas le but. =)
En tout cas, bravo et bienvenue.
Le test est très bien rédiger, et le jeu m'a l'air des plus intéressant. Seulement savoir où trouver ce jeu ou simplement avoir un lien l'aurait rendu meilleur à mon gout (le test) et savoir si il est en phase de greenligtage, pouvoir lui donner un coup de pouce, aurait était intéressant.
Je suis étonné qu'on n'ait pas parlé davantage de ce jeu ! Les rares critiques que j'ai pu y lire étaient pourtant gentiment positives.
Merci pour cet avis, donc ! Il reste sur ma liste d'achat. Malheureusement il n'est pas le seul, mais ça viendra bien un jour.^^
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Merci pour vos retours positifs
@KezGreant Ahah ! Coiffé sur le poteau ! J'déconne, sans rancunes bien entendu, tant mieux si les points de vue varient au contraire. (au passage, je vois qu'il y a des gens très matinaux par ici :P)
Effectivement, on peut dire que je fais parti des gens qui se couchent très tôt.
(Test posté, n'hésite pas à me dire ce que t'en penses!)
Je remonte un poil ce topic, ayant terminé le jeu il n'y a pas longtemps.
Et j'ai vraiment envie de dire à quel point il est top. =D Certes c'est pas un jeu avec de grandes prétentions, mais c'est rapidement fun, avec des idées neuves dans tous les sens.
Et en plus de l'esthétique magique, le sound-design est excellent. Que ce soit les musiques (où Disasterpeace prouve qu'il est vraiment doué), ou les différent sons du jeu, et surtout la richesse de l'interaction entre les atmosphères sonores et les actions du joueur. Et je pense qu'on peut créditer Ian Snyder pour ça : en parcourant ses autres petits travaux, on trouve pas mal de jeux où les mécaniques influent sur le son pour donner une atmosphère vraiment vivante.
Bref, un joli coup de cœur. Simple, mais très efficace !
Et le nombre de secrets est aussi ahurissant. J'avais trouvé quelques maisons (moins d'un tiers), mais ne savais pas que l'on pouvait activer leur terminal (grosse référence à FJORDS, présente aussi dans les succès). Je recommencerai certainement le jeu pour tenter le 100%, mais peut-être pas tout de suite.
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