Test - Odallus: The Dark Call, le successeur de Castlevania

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Rédigé par At0mium, publié le 17/07/2015
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Comme Yacht Club Games (Shovel Knight), Locomalito (Maldita castilla) et Crazy Viking Studio (Völgarr), Joymasher fait partie de ces créateurs de jeux à l'ancienne développant des titres semblables à ceux de l'ère 8-16 bits. Après Oniken, un brillant hommage à Contra et Shinobi, ils reviennent avec un jeu taillé pour les fans des premiers Castlevania : Odallus The Dark Call.

Comme à la bonne époque

Un simple coup d’œil suffit, Odallus: The Dark Call se positionne comme un digne héritier de la NES. De sa palette de couleurs à la taille de ses sprites, on sent la volonté des développeurs de créer un jeu pour les nostalgiques en manque de sensations d'antan. L'aventure qui nous attend est celle de Haggis, un redoutable guerrier dont le fils a été enlevé par une entité maléfique. Comme dans un Ghosts'n Goblins, notre épopée se trace sur une carte schématisant les différentes étapes à parcourir avec quelques détails concernant les secrets qu'elles abritent. Plus personnellement, chaque environnement traversé a fait vibrer le nostalgique que je suis. Couleurs, musiques, ambiances, tout y est suffisamment soigné pour ressentir le côté sombre de l'aventure tout en respectant les envies rétros des développeurs. Odallus n'a pas à rougir devant Shovel Knight, il est sans conteste de la même trempe.

Le successeur de Castlevania

Haggis, notre héros, se joue comme un Belmont. Coups d'épée au corps à corps, lancers d'armes secondaires avec la commande "Haut+frappe", sauts rigides, on retrouve tout ce qui faisait le charme des premiers Castlevania avec plus de souplesse pour ne pas sombrer bêtement dans la copie. D'ailleurs, le gameplay prendra une toute autre envergure dès lors que l'on récupérera le dash apportant beaucoup de nerfs à l'ensemble ! À noter également, une monnaie récupérée sur les monstres abattus permettra de commercer avec un marchand qui rechargera volontiers votre stock d'armes, de vies et de santé. Enfin, bien sûr, Haggis sera amené à progresser grâce à différentes améliorations (santé, sac, épée, armure) au fil de l'aventure.

Faire du neuf avec du vieux

Les bases et références de Odallus: The Dark Call sont reconnues. Heureusement, Joymasher n'a pas manqué d'inventivité dans son level design en construisant ses stages de façon non-linaire. Cerise sur le gâteau, les plus malins (et curieux !) trouveront plusieurs passages secrets menant parfois à des niveaux alternatifs comportant leur lot de bonus. C'est d'ailleurs assez drôle de constater qu'il sera demandé au joueur de revenir sur d'anciens stages une fois un pouvoir spécial obtenu (respirer dans l'eau, dasher, etc.) pour y découvrir toute une nouvelle zone. Cette démarche présente l'avantage d'éviter tout aller-retour inutile, et elle nous laisse à penser que le développeur souhaitait montrer qu'il était possible de faire un jeu d'aventure à embranchements sans passer par la case Metroid-like. Judicieux choix.

Ouah !
OUI ! Un grand oui ! Odallus: The Dark Call est ce qu'on attendait de lui, un digne héritiers des Castlevania NES. Jouabilité au poil, direction artistique à toute épreuve, narration simple mais suffisante, combats de boss intéressants, cheminement non-linéaire,..., tous ces éléments font du nouveau né de Joymasher un indispensable pour tout joueur rétro qui se respecte ! Félicitations.

Odallus: The Dark Call, digne héritier des Castlevania NES | Indie Review (PC)

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