We Happy Few : la pilule du bonheur

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Rédigé par Avorpal, publié le 22/06/2015, modifié le 15/06/2016
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Tout va bien dans le meilleur des mondes à Wellington Wells, une ville anglaise des années 60. L’Allemagne a gagné la seconde guerre mondiale et de ce fait, a envahi l’Angleterre. Mais le monde n’a jamais était aussi beau n’est-ce pas ? Tout est bien qui finit bien en fin de compte. Non ? Avez-vous bien pris votre pilule du bonheur ?

Joie éternelle

We Happy Few est une uchronie dystopique qui prend place dans la ville de Wellington Wells en 1964. Pour oublier toutes les atrocités, la honte et la culpabilité ressentie après avoir commis quelque chose de « Vraiment Mauvais », les Wellies – habitants de cette ville donc – ont inventé une drogue qui provoque chimiquement une intense sensation de bonheur. Joy est le nom de cette pilule qui provoque sûrement tout un tas d’effets secondaires sans que l’on sache vraiment lesquels (officiellement aucun, cela va de soi).

Afin d’appuyer ce bonheur perpétuel, les Wellies se peignent le visage, comme un masque toujours souriant, farceur et ô combien inquiétant. Car à Wellington Wells, tout ne va pas aussi bien que l’on ne l’imagine. Les citoyens sont extrêmement amicaux et civilisés mais il suffit qu’ils se rendent compte que vous n’avez pas pris votre pilule pour que soudain, le plus aimable des Wellies devienne soudain agressif. Très agressif, au point de vouloir votre mort.

L’enfer est pavé… d’illusions

Dans We Happy Few, nous incarnons un habitant de Wellington Wells qui décide d’arrêter de prendre la pilule Joy. Fini les illusions d’un bonheur insouciant et perpétuel et bienvenu dans la réalité, celle qui angoisse, qui effraye et celle qui parfois, tue. Car ici, pas question de s’échapper tranquillement de la ville, les Wellies sont des gens très possessifs qui ne veulent pas que leurs secrets soient répétés. We Happy Few est en quelque sorte un rogue-like ou la mort permanente nous oblige à reprendre notre fuite de zéro dans une nouvelle ville entièrement générée procéduralement.  

Côté gameplay, il s’agit d’un stealth/survie à la première personne dans lequel il faudra crafter vivres, ressources et armes afin d’échapper aux suspicions de nos concitoyens et le cas échéant, à leur échapper. Car une fois que la supercherie est révélée – vous ne prenez plus votre pilule ? – les Wellies auront tendance à devenir très violents, sans hésiter à vous tuer pour que l’équilibre de cette étrange société rétro futuriste teintée de couleurs psychédélique typique des années 60 ne soit pas bouleversé. Développé par Compulsion Games – le studio derrière le très joli mais néanmoins très mitigé Contrast – We Happy Few est en financement sur Kickstarter et réclame la somme 250.000$. À l’heure actuelle, plus de 185.000$ ont été récoltés pour 12 jours de campagne restante. Le jeu est prévu pour 2016 et sera disponible – si la campagne est une réussite – sur Windows dans un premier temps puis éventuellement sur Mac, Linux et consoles.

We Happy Few - Announcement Trailer

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