Bah on est quand même d'accord sur un point (son ambiance) .
Après peut-être que je mets trop mes exigences aux même niveau quel que soit le support narratif (livre, film ou jeu-vidéo), mais bon à mon sens ya pas de raison que le jeu-vidéo soit décrété le parent pauvre sur le plan de l'écriture, et du coup jugé avec indulgence, du moins quand un jeu prône avant tout raconter une histoire.
Bah on est quand même d'accord sur un point (son ambiance) .
Après peut-être que je mets trop mes exigences aux même niveau quel que soit le support narratif (livre, film ou jeu-vidéo), mais bon à mon sens ya pas de raison que le jeu-vidéo soit décrété le parent pauvre sur le plan de l'écriture, et du coup jugé avec indulgence, du moins quand un jeu prône avant tout raconter une histoire.
Bah comme tu l'avais dit toi-même le jeu vidéo est encore un média très jeune au potentiel d'évocation limité, les développeurs ont encore (malgré tout) trop de mal à puiser leur inspiration ailleurs que dans le jeu vidéo lui-même et le fait est aussi que la dimension interactive et surtout ludique compense toujours assez efficacement, dans la perspective de "passer un bon moment", les lacunes narratives (par exemple) d'une oeuvre et ce quand bien même la narration serait un point fort revendiqué de l'oeuvre en question.
Donc bon on peut avoir la même exigence avec le jeu vidéo qu'avec les autres supports quand on rédige un test, mais en faisant ça on passe quand même totalement à côté des attentes du public visé (par les développeurs)... :b
Sinon concernant le test, je dois dire qu'après sa lecture j'ai du mal à croire que l'ambiance soit une réelle et grande qualité de ce jeu tellement tous les défauts que tu cites à côté me semblent compromettants à ce niveau... Un jeu où tout fait factice et où rien n'a de suite ni de fond peut-il vraiment avoir une ambiance si intéressante ? Alors certes l'aspect visuel ça compte beaucoup, mais dans un jeu l'interactivité amène assez rapidement et naturellement à une vision d'ensemble, et quand on a à faire à une coquille vide on s'en rend compte assez vite.
Ta (pré-)conclusion ne fait que renforcer ma perplexité, la violence est toujours éprouvante à regarder, ce n'est pas cela seul qui amène de la substance à une oeuvre quelle qu'elle soit...
Bah comme tu l'avais dit toi-même le jeu vidéo est encore un média très jeune au potentiel d'évocation limité
Oui tout à fait, et en fait c'est toujours dans cette idée que je disais cela, en réalité j'avais voulu caser un "(bonne)" devant "raison", mais ça alourdissait la phrase, j'voulais pas spécialement rentrer dans ce genre de débat.
Mais OUI il y a bien une raison, le média est jeune. Mais ce n'est pas une "bonne" raison pour être indulgent, car je pense que se montrer exigent est la meilleure façon de tirer justement les choses vers le haut. L'indulgence revient à se complaire dans ces insuffisances. Cela étant mon avis et n’engageant que moi bien sûr!
Après quand je joue à un jeu, je ne me pose en réalité (et heureusement! ) pas ce genre de questions, seulement spontanément, quand on me livre une histoire, j'attends qu'elle me captive et me surprenne, finalement de la même façon quelque soit le support utilisé. Même si bien entendu chaque média va offrir des procédés narratifs différents, et donc là aussi j'y serai sensible, à ce que le support soit bien utilisé. Ca ça reste un ressenti spontanné. Mais quand il s'agit de mettre son ressenti sur le papier, il faut passer au décorticage de "pourquoi j'en ai pensé ceci ou cela" .
Après, le fond et la forme sont bien deux choses différentes, même si je te rejoins dans l'idée que chacune doit servir l'autre, et idéalement ne pas tourner à vide, pour qu'une œuvre soit pleinement réussie.
Cependant certaines œuvres ne valent essentiellement que pour l'un ou pour l'autre, et on peut y apprécier malgré tout leurs qualités, certes dés lors limitées. On pourrait citer le film Drive de Nicolas Winding Refn, au fond insipide (ou du moins rapidement anéanti par des choix affligeants, alors que ça commençait fort... :'( ), mais reconnu pour le brio de sa mise en image (même moi qui ai été profondément déçu par ce film, je le reconnais aisément ; en même temps dur de faire autrement! ). A l'inverse un film comme La Chute de Oliver Hirschbiegel fait preuve d'une réalisation parfaitement générique (bon, correcte quand même), mais la puissance du propos suffit à porter le film (je préfère d'ailleurs largement quand le déséquilibre se fait dans ce sens là ).
Oui je suis d'accord, disons que l'"ambiance" m'apparaît à moi comme étant quelque chose d'autant lié au fond qu'à la forme, et c'est une des choses auxquelles j'attache souvent le plus d'importance dans un jeu. Alors après forcément, si l'on s'entend sur une définition de l'ambiance comme un truc bref, statique, qui ne dépend que de la forme, j'y attache tout de suite beaucoup moins d'importance, et un "jeu d'ambiance" ne sert pas à grand chose de mon point de vue, du coup.
Tu as raison, dans l'absolu l'ambiance c'est un tout, sans doute influencé par le fond comme par la forme. Donc dans Stasis, la seule part d'ambiance qui à mon sens fonctionne, c'est donc celle liée à la forme .
(comme je le dis, je n'ai pas éprouvé de craintes quant à ce qui pouvait advenir, ni de malaise par rapport aux évènements narrés, ce qui aurait été véhiculé par des enjeux dramatiques et moraux, et donc par le fond pour le coup )
C'est vrai que c'est quand même bizarre que dans le futur on revienne à des interfaces texte ultra spartiates. Les geek linuxiens auraient finalement pris le pouvoir ? J'aime beaucoup ces terminaux à la conception surréaliste/archaïque et parfois salement tachés de sang.
Bah on est quand même d'accord sur un point (son ambiance)
.
Après peut-être que je mets trop mes exigences aux même niveau quel que soit le support narratif (livre, film ou jeu-vidéo), mais bon à mon sens ya pas de raison que le jeu-vidéo soit décrété le parent pauvre sur le plan de l'écriture, et du coup jugé avec indulgence, du moins quand un jeu prône avant tout raconter une histoire.
Tu nous diras surtout!!
Bah comme tu l'avais dit toi-même le jeu vidéo est encore un média très jeune au potentiel d'évocation limité, les développeurs ont encore (malgré tout) trop de mal à puiser leur inspiration ailleurs que dans le jeu vidéo lui-même et le fait est aussi que la dimension interactive et surtout ludique compense toujours assez efficacement, dans la perspective de "passer un bon moment", les lacunes narratives (par exemple) d'une oeuvre et ce quand bien même la narration serait un point fort revendiqué de l'oeuvre en question.
Donc bon on peut avoir la même exigence avec le jeu vidéo qu'avec les autres supports quand on rédige un test, mais en faisant ça on passe quand même totalement à côté des attentes du public visé (par les développeurs)... :b
Sinon concernant le test, je dois dire qu'après sa lecture j'ai du mal à croire que l'ambiance soit une réelle et grande qualité de ce jeu tellement tous les défauts que tu cites à côté me semblent compromettants à ce niveau... Un jeu où tout fait factice et où rien n'a de suite ni de fond peut-il vraiment avoir une ambiance si intéressante ? Alors certes l'aspect visuel ça compte beaucoup, mais dans un jeu l'interactivité amène assez rapidement et naturellement à une vision d'ensemble, et quand on a à faire à une coquille vide on s'en rend compte assez vite.
Ta (pré-)conclusion ne fait que renforcer ma perplexité, la violence est toujours éprouvante à regarder, ce n'est pas cela seul qui amène de la substance à une oeuvre quelle qu'elle soit...
Sur ce je m'en vais lire le test de Avorpal.
Oui tout à fait, et en fait c'est toujours dans cette idée que je disais cela, en réalité j'avais voulu caser un "(bonne)" devant "raison", mais ça alourdissait la phrase, j'voulais pas spécialement rentrer dans ce genre de débat.
) pas ce genre de questions, seulement spontanément, quand on me livre une histoire, j'attends qu'elle me captive et me surprenne, finalement de la même façon quelque soit le support utilisé. Même si bien entendu chaque média va offrir des procédés narratifs différents, et donc là aussi j'y serai sensible, à ce que le support soit bien utilisé. Ca ça reste un ressenti spontanné. Mais quand il s'agit de mettre son ressenti sur le papier, il faut passer au décorticage de "pourquoi j'en ai pensé ceci ou cela" 
.
Mais OUI il y a bien une raison, le média est jeune. Mais ce n'est pas une "bonne" raison pour être indulgent, car je pense que se montrer exigent est la meilleure façon de tirer justement les choses vers le haut. L'indulgence revient à se complaire dans ces insuffisances. Cela étant mon avis et n’engageant que moi bien sûr!
Après quand je joue à un jeu, je ne me pose en réalité (et heureusement!
Après, le fond et la forme sont bien deux choses différentes, même si je te rejoins dans l'idée que chacune doit servir l'autre, et idéalement ne pas tourner à vide, pour qu'une œuvre soit pleinement réussie.
). A l'inverse un film comme La Chute de Oliver Hirschbiegel fait preuve d'une réalisation parfaitement générique (bon, correcte quand même), mais la puissance du propos suffit à porter le film (je préfère d'ailleurs largement quand le déséquilibre se fait dans ce sens là 
).
Cependant certaines œuvres ne valent essentiellement que pour l'un ou pour l'autre, et on peut y apprécier malgré tout leurs qualités, certes dés lors limitées. On pourrait citer le film Drive de Nicolas Winding Refn, au fond insipide (ou du moins rapidement anéanti par des choix affligeants, alors que ça commençait fort... :'( ), mais reconnu pour le brio de sa mise en image (même moi qui ai été profondément déçu par ce film, je le reconnais aisément ; en même temps dur de faire autrement!
Oui je suis d'accord, disons que l'"ambiance" m'apparaît à moi comme étant quelque chose d'autant lié au fond qu'à la forme, et c'est une des choses auxquelles j'attache souvent le plus d'importance dans un jeu. Alors après forcément, si l'on s'entend sur une définition de l'ambiance comme un truc bref, statique, qui ne dépend que de la forme, j'y attache tout de suite beaucoup moins d'importance, et un "jeu d'ambiance" ne sert pas à grand chose de mon point de vue, du coup.
Tu as raison, dans l'absolu l'ambiance c'est un tout, sans doute influencé par le fond comme par la forme. Donc dans Stasis, la seule part d'ambiance qui à mon sens fonctionne, c'est donc celle liée à la forme
.
)
(comme je le dis, je n'ai pas éprouvé de craintes quant à ce qui pouvait advenir, ni de malaise par rapport aux évènements narrés, ce qui aurait été véhiculé par des enjeux dramatiques et moraux, et donc par le fond pour le coup
C'est vrai que c'est quand même bizarre que dans le futur on revienne à des interfaces texte ultra spartiates. Les geek linuxiens auraient finalement pris le pouvoir ? J'aime beaucoup ces terminaux à la conception surréaliste/archaïque et parfois salement tachés de sang.
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